शादियों और अंत्येष्टि
mariages et funérailles
Les natifs ont l’habitude de vivre en communauté et de créer des familles toujours plus aimantes les unes que les autres. Les coutumes veulent qu’une fois qu’une personne a trouvé son âme sœur, le couple s’enfuit dans la nature quelques jours afin de savoir vraiment s’il s’agit du véritable amour ou non. Le plus souvent, le couple en ressort plus uni que jamais et s’ensuit alors les échanges de cadeaux entre les deux familles, la dot que l’homme se doit d’offrir aux parents de la jeune femme. Avant le mariage, le couple devra aussi recevoir la bénédiction de l’Oracle. Pour cela ils se rendent au pied du cœur de l’île et déposent des offrandes sur ses racines. C’est alors qu’ils sauront si leur union est acceptée ou non. « Le grondement des cieux ou le souffle des forêts te montreront si ton cœur bat au même rythme que le sien. »
Comme tout être humain, les natifs ne sont pas épargnés par la mort. Pourtant la mort est bien différente au sein de la Maan. On ne meurt jamais vraiment. L’âme s’échappe simplement vers d’autres horizons, elle s’en va par-dessus les océans, traverse vents et marées afin d’atteindre un meilleur endroit. Selon les tribus la manière d’enterrer les morts est différente. Les Krodh ont l’habitude de laisser les cadavres se faire engloutir par les tempêtes de sable, redonnant ainsi le défunt à la Terre-mère. Les Nishta quant à eux ensevelissent le corps sous les pierres pour empêcher les charognards de venir s’attaquer à celui-ci. Les Shaanti, eux, déposent le corps sur un radeau avant d’y mettre feu et de le laisser descendre le long du fleuve.
अवकाश और संगीत
loisirs et musique
Chaque jour la Maan vit au rythme des tambours et des chants. Son souffle se fait à partir des mélodies s’échappant des lèvres des femmes et des rires d’enfants. Très vite les natifs ont su s’approprier les éléments de la nature pour créer des instruments toujours plus mélodieux. Sur la Maan on peut retrouver quelques tambours ou flûtes égarées dans les bois, chacun de ces instruments faisant un son propre à son créateur. Parfois on entend les cris et les acclamations des joueurs de lacrosse, un jeu très populaire chez les Nishta. Les Shaanti préfèrent dévaler le fleuve en faisant des courses de kayak tandis que les Krodh sont constamment en train de faire de la lutte. Les personnes plus âgées raffolent des jeux de hasard et des paris, il n’est pas rare de les voir se rassembler autour d’une petite table pour miser quelques unes de leurs affaires.
हथियार
armes
Même si une grande majorité des natifs préfèrent la paix à l’usage des armes, ils en ont pourtant besoin pour chasser, se défendre et désormais faire face aux étrangers. Les armes sont nombreuses chez les natifs et divergent au sein des tribus. Si les Nishta ont tendance à user d’arcs et de flèches, les Krodh préfèrent s’armer de tomahawk, de dagues et de casse-tête. Les Shaanti quant à eux utilisent des fouets et des bâtons faits de bambou. Les tribus redoublent d’imagination et de génie pour la création et la personnalisation de leurs armes, les rendant toujours et encore plus redoutables. Ils ont pris l’habitude d’enduire leurs lames de venin ou de poison afin d’immobiliser leurs adversaires et leur prodiguer une mort lente et agonisante. La tradition veut que lorsqu’un natif se prépare à partir au combat ou risque d’affronter un ennemi, il doit se décorer la peau de peinture aux formes tribales et orner sa tête d’un crâne de buffle qui lui servira de casque. Certaine tribu, comme les Nishta, ont l’habitude de s’accrocher en plus des plumes le long des bras afin de récupérer la puissance des animaux du ciel. Les Krodh quant à eux se recouvrent de la crinière des lions afin d’effrayer leurs adversaires et les Shaanti misent surtout sur le camouflage en se colorant de la couleur de la jungle et ainsi se confondre à la Maan.
दुकानें और परिवहन
commerces et transports
Si les tribus ont pris l’habitude de vivre par leurs propres moyens sans compter sur l’aide des autres à cause des trop grandes distances séparant celles-ci, il existe tout de même une économie plus que florissante au sein de la Maan. Ce n’est qu’avec l’invention de transports de plus en plus performants que les natifs ont commencé à mettre en place des échanges. Il est plus qu’évident que les Shaanti ne possèdent pas les mêmes ressources que les Krodh et inversement. Ce troc permet donc de combler des différences pouvant être considérées comme vitales. Ainsi toutes les tribus se retrouvent à nouveau sur un pied d’égalité. Ou du moins c’est ce que l’on pourrait croire. Si l’argent n’existe pas sur l’île, la richesse d’une personne et la pauvreté d’une autre sont tout à fait possible. La richesse s’évalue au nombre de biens que possède une famille. Plus celle-ci a des objets de grandes valeurs (tels que des plantes médicinales ou beaucoup de viandes) elle est considérée comme riche. La plupart du temps ce sont les familles de chasseurs, de troqueurs ou d’artisans qui se retrouvent être les plus aisées. Les transports qui ont permis la mise en place d’un tel commerce sont principalement les charrettes, les pirogues très utiles le long du Pivatrata et les pirogues à voile principalement utilisées par les Krodh pour traverser la mer les séparant des autres tribus.
कैलेंडर और छुट्टियों
calendrier et fêtes
Comme toute population les natifs ont leurs propres cérémonies et leurs propres mœurs. Les natifs sont en effet un peuple très croyant qui grandit et meurt avec l’idée de protéger et servir la Maan. Ils vivent au rythme des lunes, ces mêmes lunes qui composent leur calendrier. Il est important de savoir que chaque cycle se composent d'environ quatre-vingt-dix jours.
Lune oubliée (janvier ; février ; mars) – « La Lune n’est plus seule, elle s’en est allée avec son ami, son promis. Sur la Maan il fait nuit, on y voit plus que grâce aux milles yeux pétillants des cieux. C’est une période calme, on se remémore les erreurs du passé, les oubliés. On espère un nouveau lendemain meilleur qu’aujourd’hui et différent d’hier. La Lune oubliée est l’occasion pour la Maan de se reposer, de se rappeler. »
Lune fertile (avril ; mai ; juin) – « La Lune est revenue, plus claire et scintillante que jamais. Aussi ronde que le ventre d’une femme attendant la vie. On fête cette Lune, on lui sourie, on la remercie. Elle nous aide, panse nos blessures dues au travail et nous nourrie. La Lune fertile fait pousser nos récoltes, elle rend toute chose favorable à la vie. La Lune fertile annonce le réveil de la Maan, le réveil d’un souffle pur. »
Nouvelle Lune (juillet ; août ; septembre) – « La Lune pleure, elle a perdu son amour. Déchirée en deux, on observe plus qu’un fin croissant illuminant les terres de sa triste lumière. Durant cette Lune on crie, on danse, on chante. On tente de retrouver le sourire de la Lune qui a disparu dans les fourrées sombres. »
Lune rouge (octobre ; novembre ; décembre) – « La Lune crie, elle hurle la perte de son cœur et la souffrance des oubliés. Elle se teint alors d’une obscure couleur rouge. Ce rouge qui raconte le sang provenant des victimes des vents glacials qui dévorent la Maan en cette saison mais aussi des pauvres tués par leurs propres frères. La Lune rouge répand crainte, angoisse et misère. Une sombre période annonçant un bonheur toujours trop loin. »
Les natifs ont l’habitude de fêter chaque nouvel évènement apparaissant dans leur vie, en allant des naissances aux mariages sans oublier les jours de bonnes récoltes. Parmi ces nombreuses fêtes on peut en retrouver quelques unes que les enfants de la Maan attendent toujours avec impatience.
La fête de la Nouvelle Lune se situe, comme son nom l’indique, au commencement de la Nouvelle Lune. Pendant toute une nuit les natifs, tribus confondues, se retrouvent autour de l’Oracle pour tenter de redonner le sourire à la Lune en dansant et chantant durant des heures, les yeux rivés vers le ciel. Ils se parent traditionnellement de plumes colorées et se colorent le front à l’aide de pigments naturels.
La fête des valeureux se situe vers la fin de la Lune rouge. Durant celle-ci les différents guerriers de la Maan fêtent leurs exploits avec leur tribu. Cette fête a pour but de célébrer la puissance, la chance et les valeurs des combattants en vie et disparus. Les natifs ont pour habitude de s’installer autour d’un feu de camp gigantesque pour écouter les histoires de guerre des anciens et les péripéties des soldats.
La fête des couleurs se situe à la moitié de la Lune fertile. Durant toute une journée, les natifs célèbrent la floraison, la poussée des cultures, la fertilité et les bonnes récoltes. Pendant cette fête on peut voir la Maan se colorer de toutes les teintes possibles et inimaginables. En effet, dans cette journée les natifs se jettent les uns les autres de la poudre de différentes couleurs pour ressembler à la fin de la journée à un véritable arc-en-ciel. Chaque couleur se voit attribuer une signification le vert représente la chance, le bleu l’harmonie et la paix, l’orange la vitalité, le jaune la joie et le rouge l’amour.
La fête des lumières se situe à la fin de la Lune oubliée. Les natifs ressentent l’approche d’un jour nouveau, d’un ciel toujours plus beau. Alors durant la dernière nuit de leur année, chacun dépose un minuscule radeau sur le fleuve coupant la Maan en deux. Ces radeaux prennent ensuite feu pour éclairer toute l’île durant leur voyage le long du courant. Cette fête redonne espoir et permet aux natifs d’oublier leurs blessures du passé.