विश्वासों
les croyances
La Maan est loin d’être un paradis divisé, malgré l’ordre naturel des choses, et il existe un sentiment commun à toutes les tribus ; l’amour. Leur premier amour, et aussi le plus fort, est consacré à l’Oracle, mère suprême et sans égal, respectée et aimée de ses précieux enfants. Elle qui leur a sans cesse inculqué l’honneur et la loyauté.
Leur second est pour la terre qui les abrite. Que l’on soit doux comme les Shaanti, sage comme les Nishta ou bien plus téméraires, tels que les Krodh, on aime cette douce terre qui nous file entre les doigts et son pouvoir qui coule dans nos veines. La magie est en chacun, ce qui lie les peuples de la Maan et leur permet de ressentir les sentiments de chacun.
Et pour contrarier ce sentiment d’amour intarissable existe la Peur. Car même les puissantes tribus connaissent une crainte, qu’importe leur façon d’être, qui les tient éloignées des Ruines. Ce lieu maudit a pour les natifs l’image d’un long serpent de pierre, malfaisant dans l’âme, couvert d’une végétation malade.
Les peuples de la Maan, entourés de ces figures religieuses, parviendront toujours à voir le bien et le mal dans leurs actions sauf si le vice les aveugle. C'est dans cet univers empli de spiritualité que les natifs naissent et vivent. Et ce sera dans ce même univers qu'ils mourront. Ils vivent au sein d'une mère qui les aime et qui pourtant n'hésitera pas à les punir sévèrement au moindre faux pas. Nombreuses sont les légendes contant les malédictions qui se seraient abattues sur les peuples suite à de mauvaises actions. Ces derniers temps l'angoisse se fait sentir à chaque recoin de la Maan. Humains comme animaux, tout le monde n'a qu'une seule question en tête : un nouveau fléau risque-t-il de frapper une fois de plus ?
जादूगर
les chamans
Lorsque le vent souffle, tandis que l'eau s'écoule du sommet des montagnes, que les branches craquent et que les cœurs battent au rythme des tambours, les plus proches de l'Oracle, les chamans, font offrande aux guerriers de sac-médecine. Un symbole unique, une sacoche brodée de sigles sacrés avec en son sein de précieuses poudres végétales, des plumes d'aigle et des cristaux. C'est un cadeau qui est gardé jusqu'à la tombe, jusqu'à ce que le combattant au bout de sa quête soit guidé à la Terre qui l'a vu naître.
Lorsque le soleil éteint son faisceau et que le coeur y est au sein de la tribu, le chaman apprend aux enfants au travers de la fumée grisâtre des feux de camp. Les loups dansent dans leurs yeux ébahis et les oiseaux retournent à leur nid, puis apparaît un lapin, un renard... et ce jusqu'à ce que les petits s'endorment. Le chaman est avant tout celui qui prend soin des siens. Ils pratiquent diverses méthodes et sont spécialistes des plantes médicinales telles que l'opium pour l'anesthésie.
Un chaman peut également prendre sous son aile un apprenti qu'il guidera au plus profond de son être vers l'Oracle. Cet apprenti est le plus souvent un enfant né avec un lien plus puissant que les autres pour la Maan. Il est destiné à succéder à son maître lorsque celui-ci atteindra le royaume des perdus.
L'Oracle exprime à travers les chamans son amour pour ses enfants, comme sa colère en temps de guerre, sa tristesse lorsqu'ils pleurent les morts et leur fait cadeau de prédilections. Ces messages préviennent en général une catastrophe à venir : ils sont les porte-paroles de leur Terre.
Mais dans la Maan, toute bonne chose a sa part d'ombre. Atteint un certain âge un chaman peut oublier le sens de son don, ainsi que son devoir et virer à la folie pure. Ces ermites qui se retranchent dans jungles et montagnes sont appelés "pandit".