LES POINTS à RETENIR
—1669, naissance de Ezio dans la province italienne de Vénétie. Son père est un Conseiller du Doge de Venise, sa mère elle est issue d'une famille noble française sans le sous.
—1682, Ezio part en France dans la famille de sa mère afin d'acquérir une culture plus riche qui feront de lui un homme important. Pendant 6 ans qu'il passera là bas, il deviendra plus un jeune homme qui se consume pour l'amour à la française. Il sera tout de même un bon élève et déjà se passionnera pour les légendes.
—1689, il rejoint le Régiment Royal-Italien, provocant la colère de sa famille mais il n'en a cure. Après quelques mois en froid, son père décide de l'aider financièrement à acheter sa charge d'officier.
—1er Juillet 1690, Bataille de Fleurus, Ezio connait les première horreur de la guerre, il y est blessé.
—2 Août 1690, voilà plus d'un mois qu'Ezio est soigné en France non loin de la frontière avec les Provinces-Unies. Il rencontrera là bas un explorateur qui partage avec lui cette passion qu'il avait déjà étant petit.
—1691, Ezio rentre en Italie, son père mourant le voulant à ses côtés. Il resta une année entière à Venise à régler les affaires familiales mais refusera d'y participer plus en avant. Il trouvera en son petit frère un grand soutien et fera de lui le chef de famille, lui préférant rester libre de mener sa vie.
— 1692, Ezio retourne dans son régiment en France non sans avoir fait un détour par l'Espagne où son ami l'explorateur y préparait une nouvelle expédition en Amazonie pour y découvrir l'Eldorardo.
—29 Juillet 1693 Bataille de Neerwinden, Ezio brille dans cette véritable boucherie, c'est aussi la dernière fois qu'il combattra pour la France. Il rend sa charge d'officier avec les honneurs.Il rentre vers la France, blessé durant une confrontation avec des déserteurs. Il sera soigné par Violaine, une française qu'il juge être la plus belle des femmes.
—6 Septembre 1693, après être resté en France aux côtés de Violaine, il retourne à Venise et est accueillit chaleureusement par sa famille. Il décide de rester un long moment là bas, redécouvrant sa ville et les plaisirs qui s'y cachent.Il commence une correspondance avec son amie française où ils échangent de nombreuses idées.
—1694, à partir de cette date et avec la fortune de la famille, Ezio va commencer à oeuvrer pour financer des expéditions à travers le Monde. Toujours aussi passionné par les mystères des cités interdites, le jeune homme va passer énormément de temps dans la bibliothèque de Venise.
—1er Avril 1695, première expédition de Ezio pour trouver la cité mythique de l'Eldorado en Amazonie. Il doit emprunter un faux nom pour ne pas éveiller les soupçons. Pendant plus de 6 mois, son expédition va s'enfoncer dans la jungle, nombreux seront ceux à mourir des maladies mais aussi de la faune hostile. Finalement, l'italien retrouvera son ami, enfin, son corps décomposé dans les ruines d'un vieux temple. Il doit rebrousser chemin et contracte la fièvre jaune. Il restera pas moins de finalement un an et demi dans ce pays si terrible à se faire soigner. Il peut remercier les lettres de Violaine qui lui offre du baume au coeur.
—1696, Ezio débarque à Lisbonne, très affaiblit de sa première expédition, il retourne à Venise et fera des voyages aussi en France, se ressourçant.
—5 Octobre 1699, Ezio part avec l'Amphitrite, premier navire français à atteindre la Chine, voyage à l'instigation du jésuite Joachim Bouvet. Début du commerce entre la France et la Chine. Ezio va rester quelques temps là bas et s’intéresser à l'Inde alors en pleine guerre.
—2 Décembre 1699, Ezio est en Inde où il s'intéresse à la légende du Continent de Mü. Il écrit à Violaine, semblant de plus en plus fasciné par ce continent intriguant.
—1700, Ezio retourne à Venise avant de repartir pour l'Amazonie dans une deuxième tentative de découvrir l'Eldorado, il y échouera une nouvelle fois et reviendra cependant chargé d'un trésor trouvé là bas.
—1703, Part pour la fameuse expédition... Une nouvelle vie, une nouvelle source d'inspiration pour son rêve jamais inachevé de découvertes et de mystères.
Le test rp
La bataille de NeerwindenLa fureur des combats, le bruit des batteries de canons déversant leur fureur d’acier chauffé. Ezio fusil à l’épaule regardait imperturbable la ligne de camarade avec qui il devait se déployer et marcher en cadence au bruit du tambour, ordre avait été donné au Régiment Royal-Italien de marcher sur une auberge fortifiée tout à côté d’un guet afin de couper la route de l’armée de Guillaume d'Orange, le jeune homme avait la peur au ventre, ce n'était pas sa première bataille comme tous ceux de son bataillon, mais il savait que c'était sa dernière sous ce drapeau, il n’en revenait d’ailleurs toujours pas d’être ici, encore en vie, lui qui pensait mourir face à l’ennemi il y a quelque temps de cela, le voilà en train de se dire que mourir si proche de la fin de sa carrière serait une bien mauvaise blague de Dieu. Les considérations militaires avaient voulu un renfort d’hommes et vu que son régiment était sur le point de partir, on l’avait jugé apte à soutenir cette bataille qui visait à asseoir l’autorité des Français sur l'alliance des anglais et des Provinces-Unies. Mais même avec ça en tête, Ezio aurait préféré laisser aux grenadiers le soin de prendre cette maudite bâtisse. Une canonnade frappa non loin, de l’autre côté de la rivière, le jeune officier vit des membres s’envoler et retomber dans la tourbière, des hurlements dignes d’une banshee ponctuait chaque nouvelle salve.
Cela faisait maintenant 4 ans qu'il était dans ce régiment, c’était peu, mais fils de la noblesse, il avait réussi à intégrer ce régiment avec un but comme tout à chacun ici-bas, grimper les échelons. Mais le refus de son père l'avait handicapé très sérieusement, non pas qu’il n’y avait pas des jeunes gens comme lui, mais son père ne voulait pas d'un fils aîné qui risquait la mort. Mais au final, il avait accepté et il l'avait aidé. L’officier hurla un ordre et toute la ligne s’arrêta nette alors qu’en face, de l’autre côté du guet, une ligne de bataille se mettait également en position, la voix d’un officier anglais hurlant à sa ligne de se mettre en ordre. L’officier chargé du bataillon ordonna à la première ligne de mettre genou à terre et sans réfléchir, Ezio se posa dans la fange, épaulant son fusil et armant le chien, attendant l’ordre de tirer qui ne se fit pas attendre et ce fut le tonnerre qui s’échappa d’un claquement de la ligne française dans un panache de fumée de poudre, le jeune garçon n’attendit pas de voir les dégâts et se replia alors sur la troisième ligne et se mit à recharger fébrilement son arme alors qu’en face, l’ennemi lâcha lui aussi une salve qui fit écho à celle de son bataillon et il avança d’un pas, regardant derrière lui ceux de la première ligne passer derrière, certains avec des éclaboussures de sang et sans le vouloir vraiment, l'italien trembla et jura, deux nouvelles salves, un nouveau pas et il enjamba les cadavres de ses compagnons tombés, remettant un genou à terre tandis que son officier chantait en italien afin de donner du baume au coeur à ses hommes, le mousquet paré, ses camarades et lui firent feu sur la ligne adverse alors qu’au même moment, des boulets de canons frappèrent la ligne et ce fut alors la débandade, lentement, les ennemis se mirent à reculer, le feu fut moins intense.
“Marche !” Comme un seul homme, fusil en avant, le Royal-Italien avança, marchant bientôt dans l’eau glacée, délivrant des tirs sporadiques devant eux au son du tambour.
“Baïonnettes au canons !” Marquant un temps d’arrêt, Ezio mit la lame effilée au bout de son canon avant de suivre le reste de la troupe, le fusil tel une hallebarde, lorsqu’ils reprirent pied de l’autre côté de la rivière l’ennemi dans une dernière manœuvre désespérée chargea à son tour, la ligne française s’arrêta nette, prête à recevoir la charge et intérieurement, Ezio pria pour en sortir vivant…
Plus au sud, les combats faisaient toujours rage, l’armée de Guillaume d'Orange tentait de manière désordonnée de reformer sa ligne, mais l’armée française avançait de façon implacable. Assis sur le muret de pierre de l’auberge, Ezio nettoyait sa baïonnette, une véritable boucherie voilà ce qu’avait été le corps-à-corps, il revoyait ses camardes tomber, les horribles blessures laissées par les armes, les regards durs des ennemis, des vétérans, nul doute, mais au final, ils avaient réussi et le jeune noble remercia Dieu d’y avoir survécu. Son père serait fier de lui, en tout cas Ezio lui était fier et heureux de pouvoir être encore en vie même s’il espérait pouvoir très vite partir loin d’ici, voguer, voilà ce qu’il voulait, partir aux Indes, les Caraïbes aussi ! Voilà tout ce qu’il voulait, l’armée était un tremplin pour ses ambitions, il avait à charge de devenir quelqu’un de reconnu, c’était une obligation vu sa naissance malgré les réticences premières de son père, mais maintenant, après quatre années, il en était fatigué. Il savait maintenant qu'il désirait partir, il avait tué suffisamment hommes, c’était désormais une nouvelle vie qui s’offrait à lui, il le sentait et il était prêt à tout pour devenir quelqu’un…